Tous les télescopes de la classe 8/10m sont aujourd’hui équipés par de l’OA, et la prochaine génération de télescope extrêmement grand (les « ELT ») ne fonctionneront qu’avec celle-ci. Par conséquent, la communauté astronomique exposée aux données corrigées de l’OA croît de manière exponentielle.
Cependant, les progrès technologiques exceptionnels réalisés en OA n’ont pas été suivis par une avancée comparable dans le développement des méthodes d’analyse des données associées. En particulier, un point critique lors de l’analyse des données d’OA concerne la séparation de la contribution instrumentale. Celle-ci est encodée dans la fonction d’étalement de point ou « PSF » de l’instrument.
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Le PSF instrumentale
L’extraction d’une PSF instrumentale directement à partir des images scientifiques est très difficile, voire impossible pour certaines observations. Par exemple, les champs cosmologiques ne contiennent généralement pas d’étoiles de références. A l’inverse, certains champs stellaires comme les amas globulaires ou le centre galactique sont trop denses pour en extraire une PSF précise.
Lorsque la PSF ne peut pas être correctement extraite à partir de l’image scientifique, une autre approche consiste à prédire la forme de la PSF à partir des données auxiliaires. C’est précisément l’objectif d’APPLY : fournir à la communauté scientifique des solutions opérationnelles pour l’estimation de la PSF, adaptées à toutes les conditions et à tous les cas scientifiques.