“Overcoming the stellar activity impact on exoplanet detection and
characterization”.
La soutenance sera en anglais. Vous trouverez ci-dessous le résumé de la thèse et en fin de
message la composition du jury.
Lien zoom:
https://univ-amu-fr.zoom.us/j/84199793791?pwd=VjhXbkpFditIM0dUWitRaFFkL1YyZz09
Résumé:
Les exoplanetes de faible masse, c’est-à-dire celles ayant une masse
inférieure à 30 masses terrestres, ont des compositions très
différentes. Leur densité apparente, obtenue à partir de la vitesse
radiale et des données photométriques, va des super-Terres rocheuses
massives avec un noyau riche, aux objets de faible densité avec des
atmosphères gazeuses épaisses. Les compositions très diversifiées de ces
planètes soulèvent plusieurs questions pour les théories de perte
atmosphérique et de formation planétaire. Notre capacité à y répondre
est actuellement limitée par le nombre restreint de planètes de faible
masse dont les propriétés fondamentales ont été précisément
caractérisées. L’objectif de cette thèse est d’étudier la diversité des
compositions des planètes de faible masse, en augmentant l’échantillon
de planètes précisément caractérisées et en faisant le lien entre les
observations et les trajectoires de formation de ces corps. Plus
particulièrement, dans cette thèse, je résous deux problèmes : 1. les
limitations instrumentales, en améliorant la reduction et le traitement
des données et (2) la détection de planètes de faible masse et leur
caractérisation.
Lorsque l’on utilise la méthode des vitesses radiales, un système de
réduction de données très précis et capable de traiter les éventuelles
sources d’erreurs systématiques est nécessaire pour atteindre la limite
instrumentale. Je me suis donc d’abord concentrée sur la résolution de
problèmes et l’amélioration du logiciel de réduction de données SOPHIE
(DRS). Ces travaux ont mené à des améliorations considérables en terme
de VRs et la dispersion de la mesure de la largeur à mi-hauteur des
raies. Ensuite, j’ai entrepris la détection et la caractérisation de
planètes de faible masse. D’une part, j’ai analysé les données
photometriques disponibles et les vitesses radiales des cibles du
sous-programme 1 de SOPHIE (SP1), un programme dédié à la détections de
planètes de faible masse. Ces travaux ont conduit à la découverte de
deux planètes en transit et de plusieurs candidats, et ont permis
d’éliminer certains faux positifs.
La thèse sera soutenue en anglais devant un jury composé de:
Magali Deleuil (président du jury, LAM)
Anne-Marie Lagrange (rapporteur, LESIA)
Claude Catala (rapporteur, LESIA)
Monika Lendl (examinatrice, Observatoire de Genève)
Lionel BIGOT (examinateur, OCA)
Isabelle Boisse (directeur de thèse, LAM)
Farrokh Vakili (directeur de thèse, OCA)