“Cartographier les fluctuations de brillance des galaxies de la 2D à la 3D: faisabilité de l’interprétation des données à venir” le Lundi, 27 Novembre 2023 à 09h30 (CET) dans l’amphithéâtre du LAM.
La soutenance sera en anglais et voici le lien pour la retransmission en zoom:
https://univ-amu-fr.zoom.us/j/84707499753?pwd=K2gyY2FjMitRMDZVbWpoQjVQbkNSQT09
Membres du jury:
Stephanie ESCOFFIER – Président
Olivier DORÉ – Rapporteur
Ely KOVETZ – Rapporteur
Hamsa PADMANABHAN – Examinatrice
Eiichiro KOMATSU – Examinateur
Francois-Xavier DESERT – Examinateur
Guilaine LAGACHE – Directrice de thèse
Matthieu BETHERMIN – Co-Directeur de thèse
Résumé:
La cartographie d’intensité 2D et 3D (IM) est un complément précieux aux relevés de galaxies pour étudier l’évolution des galaxies. CONCERTO, un instrument pionnier opérant à 120-310 GHz, a mesuré les fluctuations 3D de la raie [CII] de sources à z>5. Dans ma recherche, je me suis concentré sur le développement et la validation de la simulation SIDES-Uchuu, précieuse pour évaluer la faisabilité de l’extraction d’informations physiques à partir des cartes d’intensité.
Mes recherches ont été spécifiquement orientées vers :
1) Étudier la fiabilité du spectre de puissance, en tant qu’outil, pour extraire des informations physiques des cartes d’intensité de CONCERTO et d’autres expériences, en abordant l’impact de la variance de champ à champ comme une limitation significative. 2) Valider le “modèle de halo” utilisé pour interpréter le spectre de puissance du fond cosmique infrarouge (CIB) et la cartographie de l’intensité des lignes. L’analyse des données simulées par SIDES-Uchuu a révélé l’incapacité des modèles analytiques à récupérer avec précision les quantités physiques intégrées dans la simulation. 3) En utilisant les outils développés, j’ai exploré un signal précédemment négligé. La corrélation croisée entre l’intensité des raies de CO extragalactique et les fluctuations de la CIB sert de premier plan supplémentaire au signal insaisissable de kSZ.